Qualité  de l’eau : des risques à maîtriser

L’entartrage, la corrosion et l’embouage sont les trois principales causes de dommages dans les circuits fermés de chauffage et d’eau chaude sanitaire. Sans oublier le risque bactérien.
8:3501/03/2021
Rédigé par
revue
Retrouvez ce dossier dans notre revue Bâtimétiers
Bâtimétiers Numéro 62 | Mars 2021

Une mauvaise qualité de l’eau peut provoquer de multiples désordres sur le fonctionnement des réseaux de chauffage, de climatisation et d’eau chaude sanitaire (ECS) utilisant ce fluide caloporteur. Trois phénomènes physico-chimiques majeurs sont en effet susceptibles d’apparaître, à savoir l’entartrage, la corrosion et l’embouage. Ils sont la cause de la plupart des affections rencontrées dans les installations, leurs conséquences pouvant se révéler majeures. Cela va de la perte de rendement jusqu’à la rupture de canalisations, en passant par leur obstruction (partielle ou totale), la diminution des débits, la surchauffe locale des générateurs ou encore le grippage des vannes. Ces dysfonctionnements semblent corrélés aux évolutions technologiques des réseaux observées ces dernières années. Épaisseur réduite et diversification des matériaux utilisés, réduction des sections de passage ou encore fonctionnement basse température constituent autant de facteurs favorisant l’apparition de ces désordres.

 

La survenue des dommages peut être largement réduite si les risques sont pris en compte par les professionnels à chaque étape du cycle de vie des installations : conception, réalisation, exploitation et maintenance. Leur prévention passe également par une bonne surveillance de la qualité de l’eau utilisée au fil du temps (pH, TH, conductivité, turbidité, etc.) et par un choix de produits de traitement adaptés aux matériaux mis en œuvre. En cas d’embouage, par exemple, les entreprises de maintenance ont le choix entre un nettoyage mécanique (rinçage à grand débit d’eau ou à double pression air/eau) ou chimique. L’un comme l’autre imposent l’arrêt des installations. D’autres procédés, plus doux, de traitement en continu sont également applicables, notamment pour les installations collectives. Basés sur le principe de mise en suspension des boues dans l’eau, ils ne nécessitent pas l’arrêt des installations et peuvent, de plus, être associés à des traitements préventifs contre la corrosion et l’entartrage.

Contenu réservé aux adhérents FFB

  • Profitez aussi de conseils et de soutien

    Des services de qualité, de proximité, avec des experts du Bâtiment qui connaissent vos enjeux métier et vous accompagnent dans votre quotidien d'entrepreneur.

  • Intégrez un réseau de 50 000 entreprises

    La FFB est fière de représenter toutes les entreprises du bâtiment, les 2/3 de nos adhérent(e)s sont des entreprises artisanales.

  • Bénéficiez des dernières informations

    Recevez Bâtiment actualité 2 fois par mois pour anticiper et formez-vous aux évolutions des métiers ou de la législation.

Pour contacter facilement votre fédération et accéder aux prochaines réunions
Vous n'êtes pas adhérent et vous cherchez une information ?